C'est aujourd'hui...
...que j'ai bien l'honneur, lecteur mon amour, de t'inviter à boire un coup à la santé de ce blog ouvert il y a 1 ans pile poil.
Tu le boiras chez toi, car tu es quand même trop nombreux, lecteur rusé, pour espérer une coupette gratuite, d'autant que tu habites dans le monde entier et que tu es souvent assez feignasse pour ne pas laisser de commentaire, même réduit (ça, c'est fait).
Tu me diras que tout ne t'inspire pas dans ma prose fleurie et que trop souvent, la dame fait rien qu'à causer de sa pomme, à quoi je répondrais que c'est quand même le sujet que je connais le mieux.
Tu as dû en effet te farder la liste non exhaustive de divers exploits ridicules que mon exhibitionnisme naturel m'oblige à étaler généreusement sur la place publique.
J'avoue aussi m'être moquée beaucoup des gens et des bêtes, et souvent d'un ex mari, alias Pôpa, Robert ou Lulu, dont je ne pouvais taire le comique rentré d'une personnalité tout en gravité et en sérieux du meilleur effet.
Si je t'ai saoûlé, lecteur pompette, tant pis ! Grâce à moi, tu as pu voyager à l'oeil dans un monde parallèle que ton imagination paresseuse ne te laissait aucunement présager.
Même si tu me remerciais chaleureusement pour tant de bonheur, je te dirais "non, lecteur chéri, c'est moi qui reste ton obligée, infiniment reconnaissante de ta complicité indulgente qui me pousse encore un peu à polluer une blogosphère déjà bien encombrée (fausse modestie patentée ou je m'y connais pas)".
Car oui, tu as gagné, cher ami de la plume fantasque, je reste ! Pas pour très longtemps, rassure-toi, cause que la source de mes méfaits se tarit et qu'il n'est plus grand chose qui soit digne d'être narré sous un jour drôlatique.
L'autre soir, par exemple, je voulus déguster une petite mandarine que j'avais placée au milieu d'une assiette creuse. Je quittais la cuisine pour l'aller croquer dans le salon. Une fois arrivée, je constatais avec étonnement qu'il n'y avait pas plus de mandarine dans l'assiette que de Père Noël dans la cheminée. Je rebroussais chemin en me demandant si je n'étais pas complètement marteau. La mandarine était à terre, dans la cuisine.
A ton avis, que s'était-il passé, lecteur détective ?
Avec ce que tu connais déjà de moi, tu devrais trouver.