Sine Nobilitas (épisode 1)
Effrayante silhouette trop tôt disparue ! J'en rêve toutes les nuits après une expérience certes intéressante, mais à renouveler avec parcimonie pour peu qu'on veuille éviter le bain de sang, en dépit des promesses de l'intitulé de ce blog qui crie famine et qui va bien finir par s'autodétruire.
Je peux tout expliquer, mais en plusieurs fois, tellement je ne suis pas encore rentrée dans mes gonds. Pour commencer, il faudra te contenter d'un décor planté sommairement.
Un beau château du XVIIè siècle, une châtelaine à particule et au look très "ladyfarmeuse", environnée de cousins improbables infestant la région, une roturière appelée au chevet dudit châtiau, secouez le tout vigoureusement, vous n'obtenez pas de mélange, mais une superposition d'éléments à jamais disparates, comme l'huile et le vinaigre, si la moutarde ne vient pas lier les deux.
En l'occurence, c'est la moutarde qui monte au nez vite fait, tant l'aristocratie et la roture ne peuvent cohabiter, comme l'a prouvé avec finesse la Révolution qui n'a pas achevé le travail de purification sociale pourtant si brillamment engagé.
J'ose le dire, Citoyens, il faut ressortir les piques et la Veuve Guillotin pour en finir avec la morgue (hinhin) et l'imbécilité de caste.
Suite au prochain billet (je n'ai pas le temps de rigoler en ce moment).